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Photimages...d'hier et d'aujourd'hui
14 avril 2014

Exposition « Vivre au quartier royal 1800-2000 »

thumb_small_afficheC’est dans un lieu clef du quartier royal à Bruxelles (Belgique) que se tient l’exposition « Vivre au quartier royal 1800-2000 » jusqu'à la fin du mois d'août. Du palais de Charles Quint érigé sur la colline de Coudenberg, il ne reste aujourd’hui que des ruines. Dans ce dédale souterrain de vieilles pierres, photographies, plans d’époque, objets insolites prennent place dans différentes salles et témoignent des changements subis par le quartier royal au cours de ces deux derniers siècles. Orchestrée par Eric Demarbaix, président du Cercle d’histoire de Bruxelles, l’exposition ne présente pas d’originaux à cause de l’humidité de ces souterrains mais les copies des documents papier permettent des agrandissements.

« On croit qu’il n’y a que le bas de la ville qui a vraiment changé avec l’aménagement de la jonction Nord-Midi, mais des pans du quartier royal ont disparu. Des rues entières ont été abattues, la rue des Douze apôtres, la rue des Trois têtes… pour construire plus tard des bâtiments modernes », explique Eric Demarbaix. Les nombreuses cartes postales et photographies du quartier démoli montrent à quel point il ne faisait pas bon vivre dans le centre de Bruxelles au début du XXe siècle… Les défilés militaires et civils rythmaient la vie du quartier, « c’était grandiose notamment pour la relève de la garde », remarque le commissaire.

De charmants objets et photos rappellent les grandes étapes de la révolution industrielle. « Sur une même photo, trois générations de véhicules figurent, un cheval avec une charrette, un bus qui a fait la guerre de 14 et une voiture du début des années 30 ». Le thème des transports en commun occupe une place importante de l’exposition. On peut voir l’attirail du contrôleur de tramway dans les années 1940 qui n’a rien de semblable à celui d’aujourd’hui… Poinçonneur, képi mais aussi calot pour les femmes car le métier s’était largement féminisé pendant la Seconde Guerre mondiale, les hommes étant mobilisés. Autre curiosité… des aquarelles datant des années 70 où les hommes affichent des pantalons « pattes d’eph » mais les femmes de sages tailleurs. « Elles faisaient partie d’un document distribué aux employés de la Générale de banque pour leur montrer quel serait leur prochain lieu de travail, lors de la construction des bâtiments ».

Pour poursuivre l’exploration du passé de ce quartier, Le Cercle d’histoire publie un petit ouvrage à l’occasion des 30 ans de l’association.

Source : La Libre.be

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