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Photimages...d'hier et d'aujourd'hui
18 octobre 2013

Exposition « Un bon souvenir de Verdun-sur-Garonne »

Dès ce soir et jusqu’au 4 décembre, le temps marquera une pause à l’espace culturel de Verdun-sur-Garonne (Tarn-et-Garonne) avec l’exposition d’une centaine de cartes postales anciennes appartenant à José Lépinoy, une organisation de la mairie et de la MJC. Comme si on jetait un œil par-dessus son épaule, on verra la ville vivante des années 1900. Le regard s’attardera ; mieux, il s’attachera aux images, c’est sûr ! Il reconnaîtra les disparus : le kiosque de la place de l’éperon, son café de la Terrasse, son salon de coiffure ; le premier monument aux morts, la rue Gabriel-Péri et ses boutiques ; les charrettes à bras, les calèches, les tacots. Il saluera de son silence tous ces Verdunois qui ne sont plus et qui, pourtant, semblent avoir poussé la porte, là, immédiatement, pour dire bonjour à leurs visiteurs de 2013. Trait d’union entre générations, cette galerie de portraits de ville va droit au cœur.

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C’est à un Picard d’origine, José Lépinoy, que Verdun doit cette page d’histoire émouvante. Il s’est pris d’amour pour le Tarn-et-Garonne dès sa rencontre avec la femme de sa vie, la maséenne Paulette Belloc. Il a commencé sa collection de cartes postales du département à Paris, où il était électricien au sein de l’éducation nationale. Une passion de trente-quatre ans. « Tous les samedis, j’allais bader aux puces de Clignancourt, chiner et même y déjeuner. Ensuite, j’ai fait les vide-greniers, les salons de philatélie et de cartophilie. Et je continue ».

Président du Cercle cartophile de Castelsarrasin depuis huit ans, José détient, à présent, 27 000 cartes postales de Tarn-et-Garonne, de 1898 aux années 70, toutes répertoriées et classées. Sur 195 villages de Tarn-et-Garonne, il ne lui en manque que 23, introuvables, à son grand regret. José a la générosité de donner à voir ses trésors au grand public, en partage. Ses cartes réveillent les mémoires, mettent en bouche souvenirs et anecdotes croustillantes. Les nouveaux résidants, eux, apprennent la ville d’antan, une jolie manière de planter racines.

Source : La Dépêche.fr

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