Saint-Denis-du-Pin, images d’autrefois

C'est ce samedi à 17 heures qu'aura lieu à la mairie de Saint-Denis-du-Pin (Charente-Maritime) la présentation officielle du livre « Saint-Denis-du-Pin, images d’autrefois », édité par l’association savinoise Le Passage des Heures.

Après Saint-Jean-d’Angély, Saint-Julien-de-l’Escap, La Vergne, Bignay et Fontenet, la commune de Saint-Denis-du-Pin entre ainsi dans la collection « Images d’autrefois », dirigée depuis 2002 par Michel Téodosijévic.

Ce bel ouvrage a été réalisé par un collectif composé d’Henri Auger, Sylvaine Cadoret, Rose Noëlle Gobin, Fabienne Ménard, Valérie Bernard, Véronique Blain-Fédy, Jean-Luc Léaud et Gérard Connan.

Lieux principaux, économie locale, fêtes et cérémonies, école, culture, loisirs et portraits de Dyoni-Sapinois (ainsi se nomment les habitants) composent cet ouvrage de mémoire, qui alterne cartes postales, photographies d’albums familiaux et documents…

Côté anecdotique, les recherches du collectif qui signe cet opus méritent une lecture attentive qui en dit long sur l’époque, qu’on en juge par ce qui suit : « Dès 1902, l’école devenant trop exiguë, l’inspection d’académie primaire fait pression sur la municipalité pour la construction d’une nouvelle école. Devant le refus obstiné du Conseil municipal, le préfet délègue aux inspecteurs d’académie le soin de trouver un terrain et met la commune en demeure de construire. Dès 1903, malgré l’obstination de la municipalité, le préfet valide le choix des inspecteurs et procède à la réalisation des plans et devis de l’école. Le Conseil municipal, écarté du projet mais néanmoins consulté, trouve toujours le projet inutile. Il faudra un arrêté du président de la République pour enjoindre la commune à réaliser un emprunt et à prélever un impôt extraordinaire pour le financement de l’école ».

Rappelons que les livres de la collection « Images d’autrefois », en plus de toucher les personnes en les faisant participer par le don de photos, représentent une sauvegarde d’un petit patrimoine iconographique qui, sinon, pourrait disparaître. De plus, ces ouvrages s’attachent à montrer un passé révolu qui aide à mieux comprendre le présent.

Source : Sud-Ouest.fr