Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Photimages...d'hier et d'aujourd'hui
17 juin 2013

le Jardin Vert d'Angoulême... d'hier à aujourd'hui

Aménagé au XIXe siècle, le Jardin Vert d'Angoulême (Charente) fait l'objet d'une exposition aux Archives municipales. Où anecdotes, plans, lettres et photos anciennes font revivre un lieu autrefois incontournable.

Un parterre de fleurs du Jardin Vert dévasté par « des jeunes destructeurs du lycée, guidés par le génie du mal qui ravagent sans aucun motif ni aucun profit un lieu de plaisance ». Pas de panique. C'était dans La Charente du 8 août 1898, bien avant la disparition de « Coco, le grand cerf du Jardin Vert », en décembre 1938.

Il ne faut pas hésiter à fouiller dans les cahiers mis à disposition par les Archives municipales à l'occasion de son exposition sur l'histoire du Jardin Vert, jusqu'à la fin août. Un lieu emblématique de la ville, revisité à travers plans, croquis, lettres, photos et cartes postales.

« On a trouvé des petits trésors », avoue Cécile Thomas, responsable des magasins des Archives municipales. Le premier plan en 1860 de Louis-Ferdinand Fisher, architecte paysagiste renommé, qui a notamment réalisé le jardin public de Bordeaux. « On est au début de l'intérêt de la municipalité pour ce lieu qui n'était alors qu'un sentier reliant Beaulieu à la porte Saint-Pierre », reprend Cécile Thomas.

angouleme



Un chemin entre broussailles et rochers totalement réaménagé, clôturé, où apparaissent bancs-divans et pavillons « pour abri de quadrupèdes ou volatiles », rivière et petits lacs, prolongé par le parc du Marquis de Malet en 1980, au-dessus de l'avenue de Cognac. Où l'arrêté de police de 1966 indique que le gardien doit fermer les grilles « une heure après le coucher du soleil, en commençant par la porte Saint-Pierre ».

Des premières constructions, le promeneur d'aujourd'hui peut difficilement avoir une idée précise. Laissé à l'abandon pendant la Première Guerre mondiale, le Jardin Vert a été en grande partie rénové dans les années 20 et 30. À l'image du théâtre de la nature construit en 1934. Là où les foules se pressaient pour la Fête des mères après guerre et la fête des écoles, jusque dans les années 70, comme en témoignent les photos du fonds Guy Coutiéras.

Un contraste saisissant avec les allées souvent désertes d'aujourd'hui . Où le temps a même fait perdre au Jardin Vert ses drôles de locataires. Un paon en liberté à côté des biches, ou, en 1960, « l'animal le plus célèbre du Jardin Vert » : un phoque, objet de toutes les attentions des promeneurs. Source : La Charente Libre.

Publicité
Commentaires
Newsletter
Publicité
Archives
Publicité